dimanche 29 avril 2012

Docteur Sarko contre l'immonde Theodule

Ou...les tribulations d'un pauvre petit garçon retranché dans une médiocre défense inutile face à la vérité...

Je dois ce post à un intervenant "log56" sur le forum Boursorama, qui se reconnaîtra en le lisant ;)

Lisez jusqu'au bout... Très important et...intéressant !!!

L'Institut des politiques publiques (IPP) a étudié l'évolution de la fiscalité depuis 15 ans...
Résultat :

  • Sarkozy a favorisé les rentiers, Chirac les plus riches et Jospin les plus modestes.
Pour sa première publication, présentée lundi 2 avril, l'IPP s'est intéressé à l'évolution de la fiscalité et de la redistribution en France entre 1997 et 2012.

Les plus riches six fois plus favorisés depuis 2002.

Malgré cette constante, nuance l'IPP, "le bilan redistributif des trois quinquennats (Lionel Jospin de 1997 à 2002, Jacques Chirac de 2002 à 2007 et Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012) n'est pas sans contraste (...).
Le gouvernement Jospin a mis en place des mesures qui ont plus largement bénéficié aux revenus des plus modestes. (...) Les gouvernements qui se sont succédés pendant les dix années qui ont suivi la période Jospin ont plutôt eu un effet inverse, en diminuant les prélèvements pour les plus hauts revenus, en particulier pendant le quinquennat de Jacques Chirac.
Le dernier quinquennat, celui de Nicolas Sarkozy, a eu un effet contrasté, très favorable aux plus hauts patrimoines, alors que l'imposition des hauts revenus était augmentée dans le même temps."

"Les réformes mises en place depuis dix ans (c'est-à-dire depuis que la droite est au pouvoir, ndlr) ont eu pour effet d'accroître la régressivité du système", conclut l'IPP. D'après ses calculs, le taux de prélèvements obligatoires, en pourcentage du revenu national (PIB), a baissé entre 2002 et 2012 de 0,6 point pour l'ensemble de la population, et de 3,6 points pour les 1% les plus aisés. Ce qui revient à dire que les plus riches ont été six fois plus favorisés que les autres.

L'article : http://www.challenges.fr/elections-2012/20120403.CHA4942/pourquoi-nicolas-sarkozy-a-ete-le-president-des-rentiers.html

L'étude en pdf : http://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2011/11/fiscalite-redistribution-rapport-IPP-mars2012.pdf

L'IPP : http://www.ipp.eu/fr/institut-des-politiques-publiques/

L'Institut des politiques publiques (IPP) a été créé dans le cadre d'un partenariat scientifique conclu par PSE-École d'Économie de Paris et le Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST).

L'IPP vise à promouvoir l'analyse et l'évaluation quantitatives des politiques publiques en s'appuyant sur les méthodes les plus récentes de la recherche en économie.

Les chercheurs affiliés à l'IPP sont à la fois des chercheurs de l'École d'Économie de Paris et du CREST, des chercheurs appartenant à d'autres institutions de recherche et une équipe permanente dédiée à l'IPP.
Leurs travaux se rapportent à des thématiques qui couvrent un large éventail de politiques publiques : la fiscalité, les politiques sociales, les politiques d'emploi, l'éducation, la santé, les retraites, le logement, l'aménagement du territoire et les politiques sectorielles.

  • PSE-Ecole d'économie de Paris constitue un pôle français de stature internationale en économie dans les divers champs de la discipline, et propose des formations sélectives du M1 au doctorat. L'engagement novateur de la fondation est de participer à la fois à l'élaboration d'instruments d'analyse sophistiqués et à leur application au service de la politique économique et des entreprises.
    PSE-Ecole d'économie de Paris constitue un centre d'attraction pour les meilleurs chercheurs français et étrangers en économie.
  • Le CREST est un centre de recherche dépendant du GENES : Groupe des Ecoles Nationales d'Economie et Statistique de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques). Ce groupe comprend également l'ENSAE (Ecole Nationale de la Statistique et de l'Administration Economique), l'ENSAI (Ecole Nationale de la Statistique et de l'Analyse de l'Information) et un centre de formation permanente, le CEPE (Centre d'Etudes des Programmes Economiques).
Organisation générale
Le CREST est composé de 9 laboratoires, situés sur 4 sites différents nommés Malakoff 1(MK1), Malakoff 2 (MK2), ENPC (Paris) et Rennes.

Objectif
L'objectif général du CREST est de participer activement au développement de la recherche dans deux grands domaines :

  • la modélisation des phénomènes économiques et sociaux ;
  • la conception et la mise en oeuvre des méthodes statistiques.
Jeudi 05 avril, Sarkozy présente son projet à la presse et aux Français...

LISEZ BIEN...

Très combatif, le président-candidat a contesté les conclusions d'une étude de l'ECOLE D'ECONOMIE DE PARIS faisant apparaître que les ménages les plus aisés avaient bénéficié depuis 2002 de baisses d'impôts six fois supérieures à la moyenne des Français.

TRES IMPORTANT CE QUI SUIT...

Le président candidat a parlé à propos de l'institut d'un "organisme Théodule dont personne ne connaît ni l'intérêt, ni l'importance, ni la crédibilité"..., ajoutant qu'"un mensonge répété ne fait pas une vérité".

Il a indiqué que le fait que les prélèvements obligatoires avaient progressé sous son quinquennat suffisait à prouver que les riches n'ont pas été favorisés.

http://www.rmc.fr/editorial/244395/nicolas-sarkozy-tire-sur-le-ps-la-cgt-et-des-economistes/

Mais au fait, qui dirige cet..."organisme Théodule" ???...

(On appelle comité Théodule un comité ou une commission qui n'a que peu, voire pas d'utilité, selon wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odule )

Mais qui est donc ce...François Bourguignon...???

Actuellement directeur de l'Ecole d'économie de Paris, et est également directeur d'études EHESS

http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/bourguignon-francois/

Or, le 08 janvier 2008 fut créée... La Commission Stiglitz (lire "Le Triomphe de la cupidité")
Du nom de son président Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie,  "la Commission Stiglitz" est née d'une proposition de Nicolas Sarkozy le 8 janvier 2008.
Elle est officiellement intitulée « Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social ».
Le but de cette commission est de développer une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives » et d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.

Les grands traits du rapport final

La commission a présenté son rapport final et ses travaux lors d'une journée à la Sorbonne le 14 septembre 2009. Le président Nicolas Sarkozy a effectué à cette occasion une allocution5. Enfin les professeurs Fitoussi et Stiglitz ont effectué une conférence de presse sur les indicateurs et la situation économique.
Le rapport a préconisé l'élaboration d'un tableau de bord regroupant plusieurs indices autour de trois grands axes :

  • Axe économie avec une amélioration de la façon de calculer le PIB
  • Axe bien-être. Avec une évaluation tant au niveau subjectif (ce que pensent les gens) qu'objectif avec prise en compte de la consommation, de la répartition des revenus et du patrimoine. En France, l'Insee a commencé à s'engager dans cette voie. Il a publié dès le 17 novembre 2009 des données sur les inégalités6. Il a présenté en 2010 une série d'analyses sur les très hauts revenus, les inégalités de patrimoine, le mal-logement et le capital humain
  • Axe soutenabilité du développement avec deux grands angles d'approche :
    • indicateur monétaire synthétique de soutenabilité
    • Des indicateurs physiques « dont l'un d'eux indique clairement dans quelle mesure nous approchons de niveaux dangereux d'atteinte à l'environnement »8(cas du changement climatique ou des ressources halieutiques par exemple)
Parmi les membres de cette commission, figurent notamment cinq prix Nobel:

Kenneth Arrow, Stanford, prix Nobel d'économie,
Daniel Kahneman, Princeton, prix Nobel d'économie,
James Heckman, Chicago, prix Nobel d'économie,
Amartya Sen, Harvard, prix Nobel d'économie,
Joseph Stiglitz, Columbia, prix Nobel d'économie,
Tony Atkinson, Nuffield College, Oxford,
------>François Bourguignon, directeur de l'École d'économie de Paris,
Jean-Philippe Cotis, directeur de l'Insee,
Kemal Dervis, PNUD,
Jean-Paul Fitoussi, président de l'OFCE, coordinateur de la commission,
Jean Gadrey, université de Lille I,
Heiner Flassbeck, CNUCED,
Enrico Giovannini, chef statisticien de l'OCDE,
Roger Guesnerie, Collège de France, Paris
Nicholas Stern, London School of Economics, Londres

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Stiglitz#cite_note-0


Le véritable scandale, c'est qu'à chaque fois qu'il sort une énormité, le ou les journalistes en face de lui n'ont jamais le cran de rétablir la vérité face aux lecteurs, téléspectateurs ou auditeurs : le buzz est fait, la technique de communication bien rodée.


Evidemment lorsque la vérité est rétablie sur un blog amateur, ça n'a pas la même portée et c'est trop tard..


Cette démonstration s'applique également à de nombreux autres flagrants délits de mensonges du président candidat ou de son équipe :
  • intox largement relayée sur le net sur le bilan de François Hollande en Corrèze
  • intox largement relayée dans les médias sur le cumul des indemnités de Jean-Luc Mélenchon (sénateur et député européen)
  • "la France est le seul grand pays à n'avoir plus connu de récession depuis début 2009"
  • etc..
On peut voter UMP, Modem, PG, PS... mais on ne peut pas voter pour cette incarnation de la propagande.


Faites circuler, meme à vos amis qui votent à droite : ce n'est plus une question de droite ou gauche, c'est la manière Sarkozy, l'intimidation, qui est intolérable !



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